Il y a du grain à moudre à Gardouch !

La minoterie de Gardouch (Haute-Garonne) a été sauvée de la ruine, grâce à Élodie Soulard et à Julien Hagendorf qui y ont ouvert un lieu de convivialité et de culture.

 

Depuis la cessation de son activité dans les années 1980, la minoterie de Gardouch, située à 35 km de Toulouse en Haute-Garonne, menaçait de tomber en ruine. Grâce à Élodie Soulard et à Julien Hagendorf, elle a rouvert cet automne. On n’y brasse plus de céréales, mais de la convivialité et de la culture.

Un tiers du bâtiment a en effet été rénové pour créer un café-épicerie associatif, un espace de coworking et une salle multiactivités. On s’y pose pour boire un verre, assister à un concert ou un atelier, travailler, échanger…

Il aura fallu trois ans pour la soixantaine de bénévoles, mobilisés par les deux initiateurs et organisés au sein de l’association Canal Coop’, pour penser le projet architectural de ce vaste site de 650 m², organiser sa gouvernance, réunir les financements et mener les travaux, souvent collectifs. « Dès le départ, nous avons été soutenus par la commune et les autres collectivités. La Région et l’Europe ont contribué à quasiment 40 % des 450 000 € nécessaires à la première phase de travaux. Le département ainsi que la Caf financent une partie du fonctionnement. Nous avons pu ainsi recruter le poste d’animation du café associatif et d’accueil des espaces partagés. Nous allons aussi pouvoir nous salarier, Élodie et moi-même », détaille Julien Hagendorf.

Dans les deux tiers du bâtiment encore à aménager, sont prévus un hébergement et une cuisine collective pour accueillir des artistes en résidence, ainsi qu’une salle de spectacle de 80 places. L’ensemble des travaux est estimé à un peu plus d’un million d’euros.

https://www.minoterie-gardouch.fr/fr/

 

La minoterie de Gardouch (Haute-Garonne) a été sauvée de la ruine, grâce à Élodie Soulard et à Julien Hagendorf qui y ont ouvert un lieu de convivialité et de culture.

 

La minoterie de Gardouch (Haute-Garonne) a été sauvée de la ruine, grâce à Élodie Soulard et à Julien Hagendorf qui y ont ouvert un lieu de convivialité et de culture.