La guinguette en Rouge et Loire
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Le petit vin blanc qu’on boit sous les tonnelles au son des flonflons d’une valse musette : l’image d’épinal des guinguettes qui ont prospéré autour de Paris à partir du milieu du XIXe a bien failli disparaître dans les années 1960. Pour Jean-Yves Dupin, propriétaire de la célèbre Guinguette de l’île du Martin-pêcheur à Champigny, « la popularité du rock qui a remplacé la musette, la convoitise des promoteurs immobiliers sur les bords de rivières, mais surtout l’interdiction en 1970 de la baignade dans la Marne et la Seine en raison de la pollution ont provoqué la fermeture de nombreux établissements ».
Condamnées à changer pour survivre, les guinguettes se sont adaptées. Sans toutefois renier ce qui a fait la réussite des pionniers. Aujourd’hui, on en compte plusieurs centaines, implantées dans des régions phare comme les bords de Marne, de Seine, ou de Loire.

« Une guinguette, c’est un lieu ouvert où l’on peut manger, boire un verre, écouter de la musique et danser sous les lampions. »

Quand il reprend en 2014 La Croisette, sur l’île de Béhuard (Maine-et-Loire), Jérôme Boidron, ancien directeur de cafés et brasseries, a une idée en tête : perpétuer la tradition de ces « restaurants au bord de l’eau ».

Jean-Pierre Chafes, mai 2020

 

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