Inventons le monde d’après

La Croix-Rouge française et le WWF France se sont associés à Make.org et le Groupe SOS, en partenariat avec Unis-Cité, la Meute d’amour et le Mouvement UP, pour lancer une grande initiative citoyenne : “Inventons le monde d’après” qui se tient du 11 avril au 25 mai 2020.

une grande initiative citoyenne : “Inventons le monde d’après” qui se tient du 11 avril au 25 mai 2020.

“La crise à laquelle nous faisons face pourrait être un nouveau signal de l’urgence à changer nos modèles de société. C’est en partant de ce constat semble partagé par les Français, et parce que des décisions structurantes pour notre avenir commun sont déjà en discussion, que La Croix-Rouge française et le WWF France s’associent à Make.org et le Groupe SOS, en partenariat avec Unis-Cité, la Meute d’amour et le Mouvement UP pour lancer une consultation citoyenne massive. Des millions de Françaises et de Français seront invités à faire des propositions pour répondre à la question “Crise Covid-19 : Comment inventer tous ensemble le monde d’après ? “.

Le coup d’envoi de cette consultation a été donné lors du festival 100% virtuel L’Académie du monde d’après, organisé en direct sur Zoom (retransmis sur YouTube et Facebook) par la Meute d’amour, qui a réuni 250 personnalités, des citoyens et citoyennes engagées, scientifiques, artistes, soignants, intellectuels… les samedi 11 et dimanche 12 avril de 15h à 23h pour penser dès maintenant le monde de demain.

Les propositions constitueront un agenda citoyen donnant à l’ensemble des acteurs de la société civile une boussole des priorités pour inventer et construire ensemble le monde d’après.

Le 12 mai, elle a déjà recueilli 85 000 participants, 20 000 propositions et 850 000 votes.

Pourquoi cette consultation citoyenne ?

Pour les initiateurs de cette consultation, la crise mondiale liée au Covid-19 est un choc et une épreuve pour toute l’humanité, notamment pour les plus vulnérables. Elle ébranle les codes, les habitudes, les liens sociaux, l’économie, l’environnement et tout le quotidien. Cette crise va au-delà de l’urgence sanitaire planétaire, elle révèle aussi les limites, selon eux, des différents modèles de pensée et du fonctionnement de toutes les sociétés.

C’est pourquoi, ils appellent citoyens, associations, universitaires, acteurs du monde de la culture, journalistes, entrepreneurs…, à penser dès maintenant le monde de l’après-crise, pour qu’il n’y ait pas de retour « à l’anormal ».

« Les inspirations ne manquent pas. Face à la crise, de nombreux acteurs du soin et du secours sont mobilisés sur le terrain, des élans de solidarité se sont créés à tous les niveaux, des systèmes d’entraide citoyenne ont émergé, des initiatives innovantes fleurissent partout dans le pays pour apporter des solutions de rupture, par la volonté de la société civile dans son ensemble. Les priorités de la reconstruction dépendent de nous. La garantie des biens communs, l’assurance d’une transition vers un modèle plus solidaire, résilient aux risques climatiques et écologiques, soutenable et protecteur des citoyens, la protection de la biodiversité, ainsi des systèmes démocratiques qui associent pleinement la participation de toutes et tous et le respect des droits fondamentaux sont essentiels pour éviter de nouvelles crises. Ces priorités peuvent guider la réinvention de notre société après la crise à condition que tous les citoyens s’en emparent. »

Article initialement publié le 14 avril 2020 par L. Vilboux